Mettre fin à une relation difficile, douloureuse ou « délabrante » psychologiquement est parfois le seul moyen de parvenir à un réel apaisement du coeur et de l’esprit.
On ne peut pas rester dans une relation qui, à ses yeux du moins, a perdu sa raison d’être.
A persister dans un environnement que l’on juge entacher d’hostilité, d’ennui, d’indifférence, de vide ou de mépris, on ne se fait certainement pas du bien, ni à soi-même, ni à son conjoint, ni à ses enfants.
Ainsi, en son for intérieur, alors que rien n’a peut-être encore été dit au conjoint, on initie en soi le deuil de la relation.
Peu importe, alors, si la séparation est effective et ne surviendra que des semaines, des mois ou des années plus tard. Le processus de deuil débute bel et bien à ce moment-là.
Ce deuil est bien souvent l’un des temps les plus difficiles de la séparation pour celui ou celle qui s’en va.
Ultérieurement, cette souffrance sera rarement reconnue comme telle par la personne qui est quittée (quand, aux réactions aux reproches d’insensibilité de la part de son conjoint, le/la partenaire dira que lui/elle aussi a profondément souffert de la situation avant la rupture).
« Le couple brisé – Dr Christophe Fauré »
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