L’amour idéalisé
« Tout le monde rêve d’amour, tant le monde idéalise l’être qui, un jour, surgira dans sa vie et substituera aux errances sentimentales la promesse d’un sens.
Mais bien souvent, ces rêves sont parasités par toutes les mièvreries que la société nous offre en exemple : un romantisme formaté, un sentimentalisme packagé, des conduites et comportements conditionnés. Résultat : la plupart des hommes et des femmes courent après des illusions. Ils tentent de rejouer les scènes de films, essaient de devenir les héros d’une histoire. La passion les portent et ils pensent pouvoir y parvenir.
Puis le quotidien reprend ses droits et la réalité leur oppose sa terrible banalité. Et ils se reprochent mutuellement l’échec qui s’annonce, se déchirent, se meurtrissent, se séparent.
Oh bien sûr cette définition est trop rapide pour ne pas paraître caricaturale, mais elle restitue ce que je pense de l’amour tel qu’il nous est vendu.
Pour ma part , j’ai toujours cru que l’amour n’était qu’un mot pour tenter de définir l’indéfinissable ; le destin qui, je le crois, dès notre naissance, nous attribue un être, un homme ou une femme avec qui nous grandirons, envisagerons la vie selon une approche moins égoïste, plus sensée.
Si nous restons fidèles à nos valeurs essentielles et laissons notre âme s’exprimer, nous rencontrerons cet être unique. Si nous nous fourvoyons, nous le manquerons … »
Extrait du livre « Longtemps j’ai rêvé d’elle – Thierry Cohen »
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